COMMENTAIRES CENSURES SUR LE SITE AGORAVOX,
ARTICLE 1 'FAUT-IL LEGALISER LA PROSTITUTION partie 1 ?'
(2 commentaires)
COMMENTAIRE 1 (article 1)
Avec
cet article nous avons droit au triptyque gagnant de la manipulation
idéologique du féminisme radical qui a désormais infesté les
médias et les plus hautes sphères du pouvoir : victimisation,
détournements sémantiques et manipulations statistiques...
1
/ La victimisation :
Ainsi,
avec le féminisme radical et comme dans toute idéologie totalitaire
en ascension, il faut tout d’abord débusquer une victime à
libérer. Une victime à libérer pour pouvoir y construire, tout
autour et à son profit, au profit du féminisme radical, son
idéologie.
Pour
le féminisme radical, on s’en doute, la victime, c’est la femme.
Avec
le féminisme radical, c’est dit une fois pour toute : la
seule domination qui s’exerce depuis la nuit des temps et en tous
lieux de la terre, c’est la domination des genres, la domination de
l’homme sur la femme. Exit les autres dominations, (racisme,
domination économique). Ces dominations ne sont que la déclinaison
de la domination ultime : la domination patriarcale. Cette
domination que nos députés de gauche et de droite, politiquement
correct et risque électoral obligent, ont décidé de traquer à
l’infini, sans fond et sans fin. Il faut se le dire une fois pour
toute, pour les radicales, toutes les différences qui signaient
depuis la nuit des temps le masculin et le féminin, ces différences
fondamentales qui structuraient l’organisation de toutes les
sociétés sans exception.... ne sont que l’expression de la
domination du masculin sur le féminin.
La différence la plus honnie étant la différence de la construction du
désir. Il s’agit donc de féminiser le désir masculin...
Ainsi
la loi, une de plus, sur la prostitution...
Débutons
par un argument très indécent..., il ne viendrait à aucune
radicale l’idée de penser que, à part elles, certaines femmes
pensent. Pensent notamment à profiter, en quelques efforts rapides
de l’argent qu’un mâle dominant de chez Renault aura mis
plusieurs jours de labeurs et de contorsions sous les voitures, à
réunir... L’argent.. Ce détail très mesquin aux yeux d’une
féministe radicale et aux yeux de la population qui, d’ailleurs,
n’en parle jamais... l’argent du client, ce grand oublié de
l’histoire...
Donc
les femmes sont victimes...
2
/ La manipulation sémantique : la femme vend son corps !
L’avantage
avec les réalités, c’est qu’on peut les manipuler à loisir. Il
suffit d’oser.... Les féministes radicales osent tout. C’est
d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît.
Ainsi,
c’est dit partout, la prostituée VEND son corps...
Vieux
comme le langage, le détournement sémantique fait partie du kit
minimal de toute nouvelle idéologie en action. 1984 nous en avait
donné une version amusante, : ’La paix, c’est la guerre’,
’L’’amour, c’est la haine’... Depuis l’avènement du
féminisme radical et à l’instar d’expression dignes de roman à
l’eau de rose, ’La prostitution, c’est la VENTE’. La
vente du corps des femmes... Plus, c’est gros, plus ça passe... et
c’est passé... l’expression a désormais envahi, telle un virus,
le domaine public... la prostitution... c’est la vente...
Alors
chère auteure, à moins qu’après les réformes incessantes du
code pénal et du code de la famille opérées par les radicales, il
ne soit proposé une refonte drastique du code du commerce,
permettez-moi de vous rappeler quelques notion juridiques de base sur
la vente qui, comme chacun ne le sait pas, emporte trois droits
essentiels :
l’usus,
le fructus et l’abusus...
Droits
qui me paraissent assez incompatibles avec ce que je sais de la
prostitution :
- l’usus, permettrait au client d’user de la prostituée en permanence et sans limite de durée..., la belle affaire...,
- le fructus qui, bingo, lui permettrait non seulement de recouvrer son argent mais en plus, d’exiger un retour permanent sur investissement..
- l’abusus autoriserait le client, après l’avoir fouettée et tailladée, de tuer, en toute impunité, la prostituée, voire, de la revendre en tout ou partie...
Non
décidément, vous ne pouvez pas dire, sans ridicule, que la
prostitution, c’est la location qui exige une restitution à temps
et en bon état de la chose et évidemment de la vente ..
3
/ la manipulation statistique :
Aussi,
après une telle préparation d’artillerie idéologique,
statistique (avec les soi disant 90 % de prostitutées contraintes,
alors qu'on le voit bien dans l'article comme dans tout le discours
radical qu'en fait de contrainte, il s'agit d'une analyse taillée
sur mesure de la contrainte (aucune femme ne saurait dire oui
librement à une telle horreur)) et sémantique, pas étonnant de
voir s’abattre sur une population hébétée de culpabilité, une
kyrielle de textes législatifs destinés, comme toujours, à rendre
meilleure l’humanité. Des textes tels que la récente loi
’renforçant la lutte contre le système prostitutionnel’, en
somme, la pénalisation des clients.
On
ne pourra donc, qu’applaudir à une loi qui :
a
- offrira aux socialistes, tous les outils idéologiques et
budgéraires pour transformer une filière d’immigration
clandestine en filière massive d’immigration légale dans un pays
qui ne veut pas en entendre parler puisqu’il est prévu de donner à
toute prostituée un titre de séjour (là, soudain leur parole
compte). Voilà qui soulagera l’OFPRA.
b
- favorisera
le développement massif de nouveaux réseaux destinés à vendre au
pays et aux clientes intéressées, l’obtention automatique d'un
titre de séjour,
c
- permettra d’illustrer encore un peu plus cet adage, au
profit des femmes : ’Face, je gagne. Pile, tu perds’,
puisqu’avec la dépénalisation du racolage passif, les
prostituées, à leur bon vouloir, pourront en toute tranquillité
détruire la qualité de vie de nombreux quartiers, ce que la loi
actuelle, et contrairement à vos affirmations trompeuses, avait
permis d’endiguer...
d
- permettra
à la police et ses affidés (ministère de l’intérieur,
entreprises...) de reconstituer ses fichiers de personnalités
masculines à ne surtout pas déférer pour mieux les faire
chanter... la réhabilitation totale de l’homosexualité ayant
quelque peu dégarni leur base de donnée et la pédophilie étant un
moyen assez limité...
d
- permettra,
comme dans tout ordre moral qui se respecte, de stigmatiser,
pénaliser et surtout transformer tous ces clients-violeurs, toute
honte bue et mandoline offerte, en thuriféraires de l’amour
courtois, cette version asexuée, affadie et infantile du désir
sexuel...
En
réalité et on s’en doutait, la contradiction n’est
qu’apparente. le but de cette législation n’est en rien la
correction d’une prétendue inégalité entre hommes et femmes...
Non le but réel, est l’imposition, sous couvert d’égalité,
d’une idéologie en action : le féminisme radical et, sa
déclinaison et agenda caché : la théorie du genre, c’est à
dire, la destruction de toutes les identités, et particulièrement
de l’identité masculine...
La
destruction de cette identité, passe inévitablement par la
destruction, la pénalisation de toute forme de désir masculin.
S'attaquer aux culottes, des culottes par construction toujours
susceptibles d'être en faute de par leur soumission à la pulsion,
est l'arme idéale, sous couvert de bonnes intentions, de tous les
totalitarismes : quoi de mieux que surveiller des culottes que
leurs propriétaires soumis à la pulsion, ne peuvent toujours
contrôler... Le meilleur moyen de les mettre à tout moment et au
bon vouloir des idéologues au pouvoir, en faute perpétuelle et
éternelle... On a déjà connu ça, seul les arguments de façade
changent.
Dites
moi quelles culottes vous surveillez et pénalisez … et je vous
dirais qui détient le pouvoir... ça c’est vrai depuis la nuit des
temps...
COMMENTAIRE 2 (article 2)
A
César Castique,
Merci
pour votre citation.
A
propos de votre réflexion à l'auteur :
'Comme
vous ne tenez aucun compte des observations argumentées qui vous
sont adressées, je n’ajouterai rien...'.
Je
vous trouve bien optimiste... : comment pouvez vous imaginer que
l'on convainc, avec des arguments rationnels, une idéologue comme
c'est le cas en l'espèce. Face à une idéologie comme l'est le
féminisme radical - un féminisme assimilable à l'islam radical ou
au christianisme intégriste et présenté sous le vocable chatoyant
de féminisme pour rassurer... - on n'argumente pas, on le combat.
Tout comme le féminisme radical a décidé, vous, en tant qu'homme,
de détruire votre masculinité par la multiplication infinie de lois
exclusivement orientées contre les hommes (violence conjugale, droit
de la sexualité (viol), droit de la famille (transmission, divorce,
droit et devoirs sur les enfants, discriminations positives infinies,
débats parlementaires fondés sur des chiffres faux et dénigrant
systématiquement les hommes...).
En
effet si la semaine dernière nous avions eu droit, à l'instar de ce
qui se dit dans les médias, à notre dose de manipulations
victimaire, sémantique et statistique, cette semaine, outre le
caractère très déplaisant de l'iconographie (une cours de
maternelle), nous avons droit à notre dose de manipulation juridique
et philosophique...
1
/ la manipulation juridique :
En
fait de manipulation, il s'agit plutôt d'un gloubi-glouba . Un
gloubi-glouba juridique qu'il est inutile de déconstruire point par
point, tant l'auteure ne comprend pas ce qu'elle écrit. Problème,
toute sa théorie, pompée sur des sites féministes radicaux ou sur
des rapports parlementaires (ce qui revient au même, mais elle ne le
sait pas) est basée sur la notion de vente du corps des femmes...
(prostitution = vente = esclavage...).
Alors
quelques rappels juridiques à l'auteur :
a
/ La prostitution ne fait l'objet d'aucune définition juridique
légale stable : devant la complexité d'une telle notion, il
faut s'en référer à une définition, à géométrie variable,
réalisée, au petit bonheur et en fonction de l'air du temps, par la
jurisprudence.
b
/ Par contre, il est de jurisprudence constante (décisions des
tribunaux) que la
prostitution n'est pas un contrat de vente
du corps humain ce qui n'aurait aucun sens (notamment pour le fameux
proxénète qui verraient toutes ses prostituées lui échapper, ou
être, en toute impunité trucidées) mais un contrat
de fourniture de services, au
même titre qu'un masseur kinésithérapeute, un comédien, un
danseur et j'en passe.
N'emportant
aucun transfert de propriété, la prestation de prostitution
échappe, par construction, au droit de la vente ce qui, bonne
nouvelle, nous permet d'échapper à l'ensemble de l'analyse
juridique poussive de l'article assimilant vente et prostitution.
Ainsi
et au lieu de se référer à une jurisprudence à laquelle l'auteure
n'a rien compris (Cassation, com., 27 avril 1981) - jurisprudence qui
concerne probablement (on n'a pas le lien) une analyse de la cause
contractuelle et non de la légalité de la prostitution –
l'auteure ferait mieux de s'appuyer sur la jurisprudence constante en
la matière telle que rappelée notamment par la CJCE : 'Dès
lors, la prostitution constitue une prestation de services rémunérée
qui, ainsi qu'il ressort du point 33 du présent arrêt...'.
CJCE
20 novembre 2001, Aff. C-268/99).
2
/ la manipulation philosophique et politique :
Dans
une société ou tout le discours philosophique est fondé sur le
libre arbitre, donc sur le consentement, les féministes radicales,
ont bien compris qu'il fallait déconstruire, au profit des seules
femmes il va de soit, la notion de consentement.
Là,
c'est plus inquiétant car à force de répétition dans les médias,
ce discours commence à avoir sa traduction juridique notamment en
droit pénal. On assiste en effet dans les textes et la jurisprudence
a l'élargissement à l'infini de la notion de viol où l'insécurité
juridique est, désormais, devenue la norme pour les hommes avec,
notamment, la mise en place des notions, subjectives et à géométrie
variable, de contrainte économique et de contrainte morale... et
de viol conjugal...
Là
et comme c'est sans fin, on assiste avec cet article à l'émergence
d'une nouvelle restriction au consentement apparent de la
femme : la contrainte amoureuse : ainsi toute relation
sexuelle qui ne serait pas le fruit d'un sentiment amoureux et
respectueux, doit être susceptible et à tout moment être
requalifiée en viol.
La
nouvelle norme du consentement en matière de relation sexuelle, et
comment sans étonner, les bases idéologiques sont communes, sera
donc et encore plus une notion infiniment subjective que seule la
femme, dans son for intérieur pourra avaliser ou, tout compte fait
et toute réflexion faite, contester à discrétion...